Rapport Développement durable/reporting RSE
Il est conseillé à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, de réaliser un rapport RSE annuel. Cela leur permet de communiquer sur leurs actions en matière de développement durable / de responsabilité sociétale. Le rapport RSE est particulièrement utile pour les entreprises : organisation qui n’est pas soumise à la CSRD, mais qui souhaite tout de même démontrer, à l’ensemble de leurs parties prenantes, leur engagement RSE au regard de leurs pratiques durables.
Notez que le Bilan Carbone® est une composante essentielle de la partie environnementale du rapport RSE permettant de quantifier les émissions de gaz à effet de serre de l’entreprise.
Le rapport RSE/ Développement Durable/de durabilité contient des informations sur les 3 piliers du Développement Durable, à savoir :
Enjeux sociaux
Relations sociales, ouverture au handicap, santé et sécurité au travail, QVTC, RPS, management de la formation, lutte contre les discriminations…
Enjeux sociétaux
Développement local, concertation avec les parties prenantes les plus impactantes et les plus impactées par les activités de l’entreprise…
Enjeux environnementaux
Prise en compte des gaz à effet de serre émis avec un focus sur les émissions dites significatives, protection et respect de la biodiversité, gestion des déchets, gaspillage alimentaire, achats responsables sur toute la chaine de valeur…
CSRD
La structure d’un rapport CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) se compose généralement de quatre sections principales : un aperçu général suivi de trois sections dédiées aux questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG).
En conformité avec la directive CSRD, A2DM évaluera votre niveau de réponse possible aux 12 normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards) définies par l’EFRAG, en précisant pour chaque standard si celui-ci est pleinement applicable, non applicable ou partiellement applicable à vos activités. Votre CSRD devra contenir, bien évidemment, une analyse et donc une matrice de double matérialité.
La CSRD est obligatoire à partir de :
1ᵉʳ janvier 2025 (sur les données 2024) pour les grandes entreprises qui sont soumises déjà à la NFRD (directive européenne : Non Financial Reporting Directive)
1ᵉʳ janvier 2026 ( sur les données 2025), pour les entreprises de plus de 250 salariés qui réalisent plus de 50 millions d’euros de CA et ont 25 millions d’actifs
1ᵉʳ janvier 2027 (sur les données, données 2026), pour les entreprises petites ou moyennes qui sont cotées sur les marchés réglementés européens.
La CSRD s’adresse donc principalement aux grandes entreprises et entreprises cotées qui ont un impact significatif sur l’économie et l’environnement. Elle est également recommandée pour les entreprises qui aspirent à une transparence accrue et à une meilleure évaluation de leurs performances ESG par les investisseurs et les parties prenantes.
Les étapes pour réaliser une matrice de double matérialité, véritable clef de voute de la CSRD
1ʳᵉ étape :
Collecte de données : Identifier les enjeux potentiels à partir – entre autres – de sources internes (rapports annuels, stratégies d’entreprise) et externes (normes sectorielles, standards ESG, benchmark de la concurrence, consultations avec les parties prenantes).
2ᵉ étape :
Analyse de toutes les données collectées afin d’élaboration une liste préliminaire d’enjeux matériels…
3ᵉ étape :
Cette même première liste sera testée auprès de quelques parties prenantes pour identifier quels sont les enjeux les plus pertinents ? Et ceci auprès
- des parties prenantes internes (employés, dirigeants, etc.),
- des parties prenantes externes (clients, investisseurs, régulateurs, ONG ; etc.).
Enquêtes et interviews : Afin de mesurer, de manière la plus pertinente possible, l’importance des enjeux identifiés lors de la phase précédente., A2DM réalise des enquêtes, des interviews qualitatifs ou des ateliers collaboratifs pour recueillir l’opinion des parties prenantes
Analyse des données : L’ensemble des réponses sont ensuite analysés, grâce à nos outils de calcul et nos pondérations ; pour évaluer l’importance relative de chaque enjeu pour les différentes parties prenantes.
Analyse interne : Grâce au savoir faire et à l’expertise de nos consultants, nous évaluons comment chaque enjeu pourrait affecter l’entreprise, que ce soit en termes de risques, d’opportunités, de réputation, de conformité ou de performance financière.
Consultation des dirigeants : Nous discutons avec les équipes dirigeantes pour comprendre la vision stratégique de l’entreprise par rapport à chaque enjeu.
Elle se formalise par un diagramme à 2 axes :
Axe des X = Importance pour les parties prenantes : les enjeux sont classés sur un axe en fonction de leur importance pour les parties prenantes.
Axe des Y = Impact pour l’entreprise : les mêmes enjeux sont classés sur l’autre axe en fonction de leur impact sur l’entreprise.
Positionnement des enjeux : Au regard de l’ensemble des analyses réalisées précédemment, nos experts A2DM vont ensuite placer chaque enjeu sur cette matrice.
Zones critiques : identification les enjeux qui se trouvent dans la partie supérieure droite de la matrice (forte importance pour les parties prenantes et fort impact pour l’entreprise) et qui nécessitent une attention prioritaire.
Plan d’action : Pour répondre à ces enjeux les plus critiques et donc les prendre en compte, des stratégies des actions RSE spécifiques seront préconisées avec, des objectifs mesurables à courts, moyens et longs termes au travers de KPIs spécifiques.
Publication : il est important de noter que nous vous recommandons de publier les résultats de la matrice de matérialité dans votre rapport de durabilité ou dans votre rapport annuel. Ceci afin de démontrer à l’ensemble de vos parties prenantes que votre stratégie RSE tient compte des priorisations issues de votre analyse de double matérialité.
Évaluation continue : Afin d’entrer dans un cycle vertueux d’amélioration continue, nous vous recommandons d’obtenir des retours sur la justesse de votre matrice de double matérialité et sur les actions mises en œuvre. Ceci afin d’ajuster et d’améliorer au mieux votre démarche RSE.
Mise à jour périodique : Nous vous conseillons d’actualiser votre matrice de matérialité régulièrement (par exemple, chaque année ou à minima tous les 2 ans) pour refléter les changements dans le contexte de l’entreprise ou les préoccupations et donc les attentes et motivations de vos parties prenantes.
Attention
Notre prestation de rédaction d’un rapport RSE ou CSRD est proposée uniquement en complément d’un diagnostic RSE et/ou d’une matrice de double matérialité suivi(e) des plans d’actions associés aux enjeux RSE les plus prioritaires.
Pourquoi ?
Parce que nous avons besoin de bien connaitre votre entreprise et d’avoir collecté un grand nombre d’éléments d’informations sur les 3 piliers de la RSE (social, environnemental et sociétal) pour pouvoir après structurer votre démarche RSE dans un rapport exhaustif qui puisse répondre aux obligations réglementaires.
Le process suivi pour l’élaboration du rapport/CSRD
Tout d’abord, nous préparons un chemin de fer avec tous les éléments à positionner en tenant compte des spécificités de votre secteur.
Nous élaborons les index des contenus de votre rapport en conformité avec les principales normes et référentiels (CSRD/ESRS et ODD). Nous détectons les éléments manquants et ceux nécessitant une optimisation.
Puis, en collaboration avec votre équipe, nous rédigeons un rapport RSE complet, clair et transparent qui inclura vos KPIs au regard des enjeux les plus significatifs.
Ce rapport mettra en valeur vos réalisations en matière de RSE, tout en identifiant les domaines où des efforts supplémentaires peuvent être nécessaires pour atteindre vos objectifs.